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C'est amusant, pour le moins ! Enfin, si on peut dire. Depuis un peu
plus d'une année, c'est Sandrine Chazal qui remplacé Michel Herniot. Elle-même
avait rejoint Martine quatre années plus tôt. Mais en raison de son départ, il
lui fallait trouver une remplaçante. C'est pour cela que Sandrine Chazal est
devenue le binôme de Martine Gatelier. C'est Sandrine Chazal qui était de
service la semaine du 15 au 21 mai 2012, et le 17 mai, j'étais admis en urgence
au CHU de Poitiers en raison d'une surinfection d'escarre à l'ischion droit.
J'ai échappé de peu aux ravages de la septicémie, entre autres. À l'époque,
lorsque je suis rentré chez moi le 2 juillet, j'étais trop fatigué pour
débattre de ce problème avec Sandrine Chazal. Par contre, je gardais cela sous
le coude.
Par contre, ce 22 janvier 2013, j'ai envie de ressortir cela. En effet,
venant de rentrer chez moi ce 2 janvier 2013, c'est Martine Gatelier qui est de
service. Elle me fait tout un fromage parce que je n'ai pas de protocole de
pansement pour soigner la plaie qui reste à cicatriser. C'est vrai que le
médecin qui m'autorise à rentrer chez moi aurait dû, mais, en toute bonne foi,
il me laissait aux mains expertes de ces professionnelles dont je lui avais
vanté les qualités. J'ai eu droit à mon lot de reproches en tout genre. C'est
pourquoi, à mon tour, j'ai demandé à Martine Gatelier comment vous pouvez
procéder pour accélérer l'entrée en compétences de Sandrine Chazal. Qu'est-ce
que je n'avais point dit-là. C'est comme si un orage extrêmement violent
c'était d'un seul coup abattu sur ma chambre. Martin Gatelier a très mal
accueilli mon propos car elle l'a ressenti comme une remise en cause de son
binôme avec Sandrine Chazal. Je lui ai alors expliqué que je voulais simplement
ouvrir le dialogue, mais vraiment cette fois, afin que nous puissions avoir une
discussion d'adultes à ce sujet. Elle est partie courroucée, estimant que je
devais avoir cette conversation avec Sandrine Chazal. Moi qui avais pensé bien
faire comptant sur son esprit modérateur pour tempérer une réunion qui aurait
pu être un peu houleuse dans sa première partie. Voilà, je me retrouvais en
situation délicate.
Lorsque Sandrine Chazal a prie la semaine le mardi 8 janvier, j'en ai pris
pour mon grade. Elle estimait que si j'avais un problème avec elle, c'est à
elle que je devais d'abord en parler. Oui, en fait dans une situation normale
lorsque l'on a affaire à une personne avec laquelle on peut discuter, mais
Sandrine Chazal avait montré à plusieurs reprises, un peu à la manière d'une
adolescente attardée, ses limites dans la discussion, cela se terminant par un
retentissant : « c'est comme ça ! » ponctué d'un grand coup de
talon de bottes très sonores sur le parquet. C'est pour cela que j'avais
commencé à parler de ce sujet avec Martine Gatelier.